
J’ai découvert en premier l’interdiction de manger trop cher. Puis trop sucré. Est arrivé ensuite le danger du trop gras. Plus tard, on nous a recommandé de ne pas manger trop salé. On a rajouté le trop « chimique » de la nourriture industrielle. On nous rabat les oreilles à présent du trop carné et du trop polluant en carbone. Que nous reste-t-il à manger ? Devons-nous prendre la phrase de Voltaire à la lettre et nous en aller cultiver notre jardin ? J’imagine béatement 70 millions de Français en train de bêcher leur bout de terrain.