
L’été se mourait. Le torrent des visiteurs ne s’écoulait plus sur le chemin puant du cirque de Gavarnie. Quand j’y passais par obligation, pour accompagner quelques clients, mon estomac subissait les assauts des puanteurs touristiques. Les effluves de déodorants, de transpirations et de déjections animales me soulevaient le cœur. Ils enfonçaient dans mes poumons des spasmes vomitifs. Mais ce jour-là, je grimpais en solitaire vers le Pic Rouge de Pailla et les Astazou. Je n’apercevais pas encore le refuge des Espuguettes. Je remarquais seulement un couple qui marchait, plus haut, vers la Hourquette d’Allans.