
Je lui ai tendu un verre. Elle a dégagé ses cheveux qui flottaient devant son regard. Elle l’a saisi en emprisonnant ma main. Elle l’a porté à ses lèvres carmin. Deux gorgées plus tard, elle l’a poussé vers mes propres lèvres asséchées. Nous avons bu ensemble à la coupe du désir. Je pénétrais le fond de ses fantasmes. Je me suis encore davantage approché d’elle. Elle m’appelait. Elle est venue à moi, pour se coller à ma peau. Je l’ai prise à son propre jeu. Je l’ai attirée et pressée contre mon corps. Elle a laissé s’échapper un soupir long et spontané. Le désir nous a emportés dans une danse improvisée, rythmée et ponctuée de baisers bruyants et brûlants.