
Je ne sais pas s’il y a des mots pour traduire le plaisir d’amour. Toujours est-il que ce moment a certainement été l’un des plus intenses. Mon corps, après avoir connu l’envahissement d’une excitation inhabituelle, s’est lancé dans une exagération telle que je ne peux parler que d’explosion. Puis il s’est relâché violemment. Myla a suivi le même cheminement et, aussi surprise et essoufflée que moi, elle a murmuré, au creux de mon oreille, en imitant un cri violent :
– Je t’aime !
Je lui ai répondu aussitôt en écho :
– Je t’aime follement !
– Je suis plus folle d’amour que toi ! m’a-t-elle lancé dans un éclat de rire.
– Je suis fou de t’aimer tant !
Nous parlions d’amour… Il s’agissait davantage d’une promesse que d’une réalité présente.