
Un peu plus tard, quand le calme est revenu, comme chaque fois lorsque je suis pleinement heureux, j’ai eu envie de chanter. Des mots tendres et fous s’imposaient à ma conscience : « J’ai bu à tes lèvres. Tes soupirs étaient suaves. Mes rêves se sont blottis à la douce chaleur de ta peau. Quand ta bouche mangeait la mienne et que tes mains maîtrisaient mes élans impatients, je me rangeais sous tes silences et tes éclats de bonheur. Je me soumettais à tes gémissements et à tes caresses. De tes yeux, je ne pouvais voir que la lumière, quand bien même tout aurait été noir autour de moi. »
Elle n’a pas entendu ma ballade, mais elle savait que je chantais. Lentement, nous sommes sortis de notre incandescence.