Épisode 47


Retrouver ainsi Myla au col, devant la porte du refuge, a été un moment extrêmement fort. Nous nous étions perdus. La solitude forcée est le pire des châtiments. Mais nous retrouvions la puissance de nos caresses et de nos étreintes.

Le moment était d’une telle force émotionnelle que je n’ai pas voulu l’interroger sur ce qu’il était arrivé à Nathan. J’étais très inquiet, je craignais de le voir surgir de nulle part… Mais comme Myla semblait ne pas y attacher d’importance, j’ai imaginé qu’elle avait trouvé une solution.

Sur une grimace de ma part, elle a compris que j’avais un problème. Elle a pris conscience de mon attelle de corde et de ma difficulté à remuer le bras gauche.

Un léger crachin avait remplacé l’épais brouillard sans que nous y prenions garde. Puis la pluie s’est imposée. Les bourrasques ont commencé à nous déstabiliser. Nous sommes rentrés précipitamment dans la première pièce exiguë de l’abri. Il n’était plus possible de continuer notre retour. Surtout pas dans ce couloir qui s’ouvrait sous nos pieds et menaçait de nous avaler.

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