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Plus importante que la possession, la dépossession provoque des sentiments puissants : jouissifs quand elle est volontaire, dramatiques quand elle ne l’est pas
La foi en ce que nous imaginons est la première des superstitions.
Un très beau sourire peut cacher une blessure.
Les épaules d’un dieu doivent être solides pour supporter le poids des lettres des doléances !
Le croyant qui entre en prière en ressort mendiant !
On méprise ceux qui cherchent des excuses alors qu’ils cherchent des explications. Ce sont eux les sages !
Le déni, même s’il est familial ou institutionnel, reste un mensonge.
Les menteurs sont souvent de bonne foi. Les croyants aussi.
Tout acte, fut-il génial ou criminel, n’est que la conclusion d’une synthèse d’informations conscientes ou non.
Reconnaître un petit peu de soi dans ses enfants et ses petits-enfants est l’un des bonheurs de la vieillesse.
Un ami apporte beaucoup, tout en ne rapportant rien.
L’homme n’invente pas, il résume.
L’homme n’est pas coupable, il additionne des erreurs.
L’homme n’est pas libre, il assume.
La mode littéraire se vante de rechercher un esthétisme épuré. Le nudisme, même s’il a des adeptes convaincus, n’empêche pas la mode vestimentaire de rayonner de mille atours et de mille feux.
En littérature, je n’apprécie ni la rigueur scientifique, ni la mode langagière.
Lire nous aide à oublier le temps qui passe plus ou moins douloureusement.
Lire l’œuvre d’un auteur nous permet de rencontrer une personne, de connaître sa vie et de comprendre sa philosophie. C’est de cela dont nous avons besoin : avoir un modèle sous les yeux qui puisse nous servir d’exemple et nous aider à comprendre ce que nous faisons sur terre.
Aujourd’hui plus que jamais, ce que l’écrivain présente est lu par des personnes originaires du monde entier. Il est loin le temps où il écrivait pour la société réduite à son entourage. Comme le commerce, la littérature est mondialiste.
Les superstitions ont la dent dure. Il ne faut pas les laisser mordre n’importe qui !
L’un des travers de notre société est de croire que ce qui a été dit un jour l’est pour toujours. Non ! Il est important de redire, de ré-expliquer et de reformuler.
Il est toujours bon de rappeler qu’une invention résulte d’une somme de connaissances. De rien d’autre !
La vie n’est pas faite pour attendre la mort.
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Il n’y a pas de liberté inhérente à la nature humaine. Ce que nous prenons pour de la liberté, ce n’est que l’obligation de choisir entre plusieurs contraintes.
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La liberté, ce n’est pas avoir le choix, mais comprendre le choix que nous sommes obligés de faire.
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Les lois artistiques sont faites pour être transgressées. Pas les autres.
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Les médias ont rendu le doute incongru !
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La critique négative est partiale et partielle si elle n’est pas accompagnée d’une critique positive.
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Derrière mes horizons finissent mes infinis.
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Je fais ce que je suis. Et je suis comme on m’a fait.
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On ne connaît personne aussi bien que soi-même. D’où le travail de funambule de tout avocat.
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Tout désir de communication passe par la séduction. La publicité en est la forme la plus intrusive.
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Je me suis toujours soigné tout seul, alors si je meurs, comme d’habitude, je m’en remettrai !
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Prendre un livre, le dévorer, le digérer et… marcher tout seul !
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Invoquer le destin ou la fatalité, c’est faire preuve d’une grande paresse.
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Encore plus vrai à l’heure des médias omniprésents : l’autre m’est essentiel !
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Je ne parviens à condamner personne. Une erreur ne fait pas un homme.
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Accepter l’enfermement ne rend pas libre. C’est juste rendre la tâche du geôlier plus facile.
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Je n’arrive pas à désespérer : je dois avoir des hormones en trop !
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Les superstitions et les rumeurs sont mieux défendues que les vérités scientifiques.
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Parler de la pluie et du beau temps, ce n’est pas de la liberté d’expression.
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Ne pas avoir confiance en l’autre est l’aveu de notre propre faiblesse.
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Dans la course à l’angoisse, je risquais de faire un podium… Alors je freine !
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A vivre dans la nature, on en vient à aimer l’humanité.
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J’adore les éoliennes qui réveillent les paysages assoupis.
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Toute phrase prosélyte est un manque de pudeur.
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