14-01-22 Bisou ou baise-main ?

Fatouma est affectueuse

La tradition afar veut que les salutations affectueuses passent par un baise-main réciproque. Pour les hommes comme pour les femmes. Mais il est très fréquent chez nos amies de Dougoum de passer de préférence par un gros bisou. Cela traduit probablement un attachement « familial ».

12-01-22 Signe extérieur de richesse

Nids de tisserins

 C’est bien connu chez les Afars : si des tisserins viennent construire leurs nids au sommet d’un arbre et se pavanent en sollicitant quelque femelle, c’est que les propriétaires du terrain leur donnent à manger! Et si ces habitants leur donnent à manger, c’est qu’ils ont assez de nourriture. Donc s’ils ont de la nourriture à partager, c’est qu’ils sont riches !

11-01-22 une infirmerie de village

Qacha et l’infirmerie de Dougoum

On aurait pu bâtir un local avec du béton, mais le village aurait perdu de son authenticité. L’infirmerie confiée à Qacha et à Mandaytu, qui ont été formés à l’hôpital de Tadjourah, est bien équipée en matériel et en médicaments. Le docteur Luc a supervisé l’ensemble. Il a soigné et il a enseigné toute une méthodologie qui faisait cruellement défaut.

10-01-22 Quand la Terre brûle

Au Lac Abbé

Un peu partout sur le territoire djiboutien, on peut voir ces sources d’eau chaude qui affleurent la surface du sol. La région est volcanique : tremblements de terre, éruptions, ne sont pas rares. Le dernier séisme important remonte à 1979. Le côté positif, c’est la géothermie actuellement exploitée par les Chinois.

09-01-22 Esther et Florian

Parce que leur véhicule était embourbé sur la rive du Lac Abbé, nous sommes allés à la rencontre de deux journalistes de TF1, Esther et Florian. Ils avaient commencé un reportage sur ce lac étonnant et ils nous ont demandé ce que nous ressentions. Quelques images pour leur reportage !

07-01-22 D’énormes poubelles !

Des centaines de milliers de boîtes métalliques rassemblées à la sortie d’une ville. C’est le paysage le plus fréquent dans la grande majorité des pays. On met ici le doigt sur un énorme problème : que font le fabriquant, le vendeur et le consommateur pour récupérer et recycler les emballages de leurs produits ?

04-01-22 Notre domaine afar

Un daboïta : branches et nattes

Notre domaine comprend un enclos dans lequel se trouvent un daboïta, une case, des toilettes sèches et un espace douche. Les habitants le nomment « les Abeilles ». Cet espace peut être utilisé par les visiteurs et les amis du village.

Les porte-bagages

Couverture

Genre littéraire

Roman

Le Titre

Les portes-bagages sont des moyens de transport très importants parce qu’ils contrôlent les cerveaux des clients. Danger !

Dédicace

À Pierre et Mado

Photo de la couverture

Photo prise par Zachar (photographe israélien de Beer Sheva) qui m’a offert les droits d’auteur. Les modèles sont Dasha et Stella.

Description

« Les porte-bagages » est un roman à peine futuriste. Presque tous les pays ont traversé des crises violentes. Les événements se déroulent durant l’automne 2139 à Châtelaillon (Charente Maritime). Le monde est dirigé par des dictateurs qui surveillent le corps et l’esprit de tous les habitants grâce à des robots miniaturisés. Un couple va se sentir de plus en plus mal dans cette ambiance. Il se demande s’il est encore libre de quoi que ce soit et s’il peut encore réagir.

Que nous apporte le progrès technologique ? Est-il normal qu’il nous prive en même temps de notre liberté ? Nous reste-t-il la possibilité de choisir ? Peut-on être responsable de nos actes ? Et par là, quel est le but de notre vie ?

On retrouve ici les questions majeures que je me pose dans mon roman « Le Tourne-Oreille » et dans les deux recueils de mes nouvelles, « Le Porte-Bouquet » et « Les Vives-Eaux ».

Vidéo

Incipit

Rien n’a changé. C’est toujours la même chose, partout. À Présent, la nuit cède le pas au jour en hésitant. Tout est comme hier, ou comme avant-hier. Au-dessus de l’espace-vert, rien ne bouge. Le ciel est stable, parsemés de petits nuages sales. Ils ne se déplacent pas. Ils attendent on ne sait quoi.

Les fleurs alimentaires hésitent à montrer leurs couleurs. On commence à deviner qu’elles seront rouges, jaunes ou bleues. Elles ont à peine grandi. Malgré les promesses du « mode d’emploi », elles ne se sont pas ouvertes. Il fait trop froid, peut-être. Elles proviennent du Grand Commerce Des Champs.

Lucas déteste cette annexe du Grand Trouve-Tout. Judith y a acheté juste la part de couleurs qu’il leur fallait. Elle refuse d’acheter des fleurs d’ornement. Elle n’admet pas de les tuer pour les voir pendant une semaine expirer lentement dans un vase.

Avis

(Marie-France) Dans les « Porte-bagages », l’auteur a créé volontairement une ambiance futuriste. C’est étonnant d’imaginer Châtelaillon ainsi. C’est si réel, que l’on a envie de continuer et de pénétrer dans cette atmosphère. Au final, c’est une profonde réflexion sur nos gestes , sur nos choix et sur notre devenir qui s’engage. 

(Maïté). J’ai beaucoup aimé ce livre mais j’espère que cela n’arrivera jamais !

(Marie) L’histoire est quelque peu dérangeante, dans le sens où elle nous invite à nous poser des questions, mais des fois, cela n’est pas inutile…. L’intrigue est bien présente jusqu’à la fin, dénouement auquel nous nous attendons pas. Bref, vous l’aurez compris : lisez ce roman « futuriste »

L’enfant-reine

La couverture

Genre littéraire

théâtre

Le titre

Il y a des enfants-rois… Ici, c’est une jeune fille qui veut séduire pour s’imposer et dominer.

Dédicace

à Émile Obadia

Photo de couverture

Photo de Nicolas d’Albenas, modèle : Blanche Alcy

A la fin du XXème siècle, le monde occidental estimait que pratiquement toutes les libertés étaient acquises et les valeurs solidement établies. Mais au début du XXIème, en est-il toujours ainsi ? À travers le comportement d’une adolescente qui veut entamer une épreuve de séduction auprès d’un homme qui pourrait être son père, on peut se demander si les nouvelles puissances économiques, le monde de la finance et celui de la publicité ne cherchent pas à imposer leur pouvoir de séduction en utilisant à l’excès le charme, l’insistance et la surenchère. Leur violence pourrait faire disparaître les valeurs lentement élaborées au cours des siècles par les plus vieilles civilisations : la liberté, l’objectivité, la compassion et la tempérance. La séduction n’est-elle pas une tyrannie ?

Extrait

« Le professeur

Pourtant, vous savez que la vie privée est protégée par la loi ?

La jeune fille

Protégée par qui en fait ? Vous connaissez quelqu’un qui s’est fait punir pour avoir divulgué des informations privées ? La loi, c’est une chose ; la réalité, c’en est une autre.

Le professeur

Il n’en reste pas moins vrai que le viol informatique est inadmissible.

La jeune fille

Il fallait vous protéger et ne pas vous exposer. C’est ce qu’on dit en général à une fille qui porte plainte pour viol… »

Vidéo

(à venir)

Avis

« J’ai lu avec un grand interêt ta pièce. Je dois t’avouer que je l’ai beaucoup aimée. Elle est à la fois prenante et surprenante. On se laisse comme aspirer, voire même « engloutir » tant on se sent vite emprisonné par l’intrigue et par le côté de la fuite en spirale, inextricable et inéluctable que l’on pressent d’ailleurs dés le départ. Même s’il y a quelques rėpétitions, nécessaires ici, la fin est particulièrement bien trouvée. C’est une chute que l’on finit par deviner, en fait, car on est soi měme devant ce dilemme, avec -il faut bien l’admettre,- un suspens digne du maître en la matière, Alfred H… J’ai donc beaucoup aimé. » Émile O.

Je viens de terminer la lecture de votre pièce. J’ai beaucoup aimé, je l’imagine bien sur les planches d’un théâtre. J’ai beaucoup apprécié cette montée en pression jusqu’à la fin où on peut tout imaginer. Une pièce dure mais qui laisse de la place à libre interprétation sur l’amour, la vie et tant d’autres choses. Blanche Alcy

Les femmes-abeilles

La couverture

Genre littéraire

récit romancé

Le titre

Comme les femmes du monde entier, celles de Dougoum travaillent comme les abeilles : tout le temps, pour leur groupe social et au détriment de leur propre personnalité.

Dédicace :

à Yacine

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur : Kadiga à son travail de vannerie au village de Dougoum (Djibouti)

Présentation

Il s’agit du « roman » d’une association : les Abeilles de Dougoum. La plupart des événements racontés sont authentiques et légèrement romancés. Ils parcourent le chemin d’un petit campement de nomades pris en charge par des enseignants français dans le désert afar de la République de Djibouti. Ce pays est un roman à lui seul : les volcans et séismes, les chaleurs insupportables, la pauvreté extrême, la violence permanente, les convoitises de toutes les puissances armées du monde, font des habitants du petit village de Dougoum et des humanitaires qui y travaillent les témoins et les acteurs d’un univers impitoyable. Dans un tel milieu, les amours et les haines, la jalousie et le mépris trouvent un exutoire exceptionnel. Aujourd’hui, ce petit peuple en ébullition peut, à tout moment, exploser sous la pression de la Chine, des États-Unis, des pays arabes et européens. Une poignée de femmes cherche les moyens de survivre et d’améliorer la condition féminine. Minutieusement et courageusement, elles sont les abeilles d’un monde en effervescence.

Vidéo

Incipit

« Yacin ouvre de grands yeux dubitatifs tout en fronçant un peu les sourcils. François lui a proposé de marcher depuis la ville de Tadjourah, au niveau de la mer, jusqu’à la forêt du Day, à 1600 mètres d’altitude, en remontant l’oued Ayboli, et de redescendre le lendemain.

– Non, tu n’es pas sérieux ?

– Pourquoi ?

– De Tadjourah au sommet, c’est une très longue marche…

François le regarde, silencieux.

Yacin semble hésiter.

En réalité, il est aussitôt séduit par ce projet. Le souvenir de sa longue marche au Japon est encore frais. Son pèlerinage nippon a été très long, épuisant. Mais il est prêt à vivre de nouvelles aventures.

– C’est parfaitement jouable, murmure François.

Ce paisible et solide gaillard est amateur de randonnées sauvages. Seules, les surprises donnent de l’intensité et de l’intérêt à sa vie… »

Avis

Nos rendez-vous

La couverture

Genre littéraire

Correspondance

Le titre

Un grand-père s’adresse régulièrement à son petit-fils pour lui présenter sa perception d’une logique du monde.

Dédicace

à Alexis, mon autre Lucilius

Photo de couverture

Photo d’Alexis, prise par l’auteur

Présentation

Pour répondre aux questions de mon petit-fils, je lui envoie des lettres qui lui expliquent ma vision du monde et les raisons de mon engagement humanitaire. Je reprends la méthode de Sénèque, l’écrivain latin, pour instruire son disciple Lucilius,

Je lui raconte mes craintes à l’égard des populations démunies et mes espoirs en l’être humain, mes certitudes et mes doutes. Je lui dis aussi comment l’élan de l’humanité pourrait être stoppé et comment on pourrait éviter cette catastrophe. 

Durant six mois, j’ai envoyé plus d’une soixantaine de lettres.  Au terme de cet échange épistolaire, mon jeune adolescent m’a écrit : « Ces lettres que tu m’as envoyées m’ont permis de mieux comprendre le monde. Tes explications m’ont aidé à forger des avis qui maintenant me sont propres.  Par cette correspondance, tu m’as proposé des solutions à beaucoup de questions que je me posais. Je t’en remercie. Si tu peux parler de moi, par contre, je préfèrerais que mes réponses ne soient pas reprises dans ton livre. » 

Vidéo

Incipit

« Hier, au cours du repas, tu m’as bien surpris. Je ne m’attendais pas à ta question. Tu t’en souviens, tu m’as demandé où tu étais avant de naître. Je t’ai répondu rapidement que ce n’était pas le moment d’en parler. Et j’ai souri quand je me suis rendu compte que tu avais tout à coup envie de bouder.J’aurais pu essayer de te l’expliquer. Mais tes parents étaient en train de parler d’un problème bien difficile. Ils profitaient de cette petite réunion de famille pour bénéficier des idées de tout le monde. Ils analysaient comment exploiter au mieux le petit terrain situé à l’arrière de leur maison.

Pour ne pas être impoli, j’ai préféré remettre ma réponse à plus tard.

Je n’attends pas davantage. Je serais capable d’oublier la gravité que tu donnais à cette question... »

« Je voulais vous dire que j’ai beaucoup aimé la correspondance que vous avez adressée à votre petit fils, Alexis. Je suis en train de les lire une deuxième fois. » Chehem

Le peuple-volcan

La couverture

Genre littéraire

Poésies et photos

Le titre

Les habitants de la Corne de l’Afrique affichent le calme et peuvent laisser éclater leur violence comme les volcans qui les entourent.

Dédicace

à Chehem Watta

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur : un habitant du village de Dougoum (Djibouti)

Présentation

« Le peuple-volcan » est un ensemble de poésies et de photos que l’auteur a créées durant ses nombreux séjours à Djibouti, Ali-Sabieh, Tadjourah, Obock et Dougoum… Des Monts Goda à la mangrove de Godorya, de la centrale solaire d’Addaïlou à la mosquée d’Ali-Sabieh, il a trouvé un peuple fier, beau, courageux, explosif et attaché à ses traditions. L’émancipation des femmes y poursuit lentement un chemin jonché d’innombrables obstacles. Les Djiboutiens observent toutes les armées du monde et toutes les ONG dont ils dépendent, en mâchant ce khat qui ruine leur santé et leur économie familiale. Ce peuple qui affronte un climat terrifiant, des déserts violents, sait exploser comme les volcans qui dé-façonnent continuellement le Goubet. Il a ses failles et des trésors cachés. Indociles et fiers, ces hommes et ces femmes n’attendent que le jour qui vient et sont guidés par des superstitions ancestrales.

Video

Extrait

J’ai rencontré Fouad
Mon ami Fouad
Dont le cœur explose de sourires
Qui voudrait donner
Mais qui n’a rien
Qui ne se nourrit que de faux espoirs
D’un peu de riz
Et de rêves étranges
Qui parle comme un soleil
Avec des mots de pluie
Qui tend la main
Comme on ne sait plus le faire
Et qui marche comme un chef
Sachant trop bien obéir.

Avis

Bravo Jean-Marie, et super belle video ! Josée

Le Tourne-Oreille

La couverture

Genre littéraire

Roman

Le titre

Le tourne-oreille est une charrue à double soc que le conducteur fait pivoter. Nous croyons creuser notre sillon : illusion ! nous sommes conduits… !

Dédicace

À François Turpin

Photo de couverture

Photo de François Turpin, vue sur « Le saut de la mariée » à Randa

Présentation

La Corne de l’Afrique est un volcan humain en activité. La Somalie, l’Éthiopie, Djibouti, l’Érythrée et le Yémen sont toujours prêts à exploser. Les poussées magmatiques de la guerre, de la révolte, de la misère ou du fanatisme y sont fréquentes. Les personnes qui tentent d’y vivre, de se rencontrer, d’aimer ou de lutter sont toutes les victimes de cet enfer géologique, climatique, géopolitique et culturel qui les menace quotidiennement.«Le Tourne-Oreille» raconte une histoire d’amour entre un Français un peu déboussolé et une Djiboutienne, au lendemain de l’indépendance du Territoire français des Afars et des Issas qui devient République de Djibouti en 1977. Les premières élections donnent le pouvoir à un Issa, Hassan Gouled Aptidon. Mais une partie des Afars n’accepte pas le résultat de ce scrutin et entre en rébellion. La France cherche à préserver ses intérêts en soutenant plus ou moins secrètement les uns et les autres. Or les événements sont soumis au jeu des grandes puissances, l’URSS et les États Unis, ainsi qu’aux états voisins, l’Éthiopie et la Somalie. Tandis que le pays se déchire dès l’année suivante, le couple va se retrouver balloté et malmené dans ses missions, dans ses amours et dans sa liberté.

Vidéo

Extrait

« Maryam s’adresse à moi. Je dois laisser voir mon désarroi.

Ses mots n’ont plus la même saveur. Comme si leur lumière était amère.

– Est-ce que ta mission vue sous cet angle te paraît intéressante ?

Son sourire brille comme l’acier. Je ne sais trop quoi répondre…

Bien sûr, tout cela me semble un jeu dangereux. Ce sera difficile… mais enfin, j’ai bien accepté… et je ferai mon travail. Pourtant avant, j’aimerais comprendre pourquoi ces Afars et tous ces pays frontaliers sont tellement haïs.

– Dans les temps anciens, me répond Maryam, Somalis et Afars circulaient sur les mêmes terres. Mais ils se faisaient la guerre. Presque une tradition. Chaque tribu avait des contentieux avec les autres. C’est vrai que les problèmes et les dissensions se sont accrus avec l’arrivée des Français. Ce qui n’avait qu’une importance régionale est devenu, aujourd’hui, d’une importance internationale.

– Je peux comprendre qu’un pays, indépendant depuis si peu de temps, cherche à se protéger. Si je peux vous aider à développer votre souveraineté, c’est volontiers que je me rangerai à tes côtés. Mais le chemin de la guerre n’est pas la solution. La violence retombe toujours sur son auteur.

Maryam me regarde froidement. Ses yeux sont glacés.

Elle ajoute :

– Idéalisme ! Utopie ! Nous devons répondre à la moindre agression. Sinon, nous serons dévorés en un tour de main. Tu ne connais pas les gens de ces pays… Et toi, tu dois justement nous protéger et te protéger : pour cela, tu devras peut-être t’engager militairement…« 

Avis

« Hier soir, j’étais en train de lire « Le tourne-oreille » ! Impossible de reposer le livre !! j’adore, tu as vraiment l’art de nous faire entrer dans l’atmosphère unique de Djibouti, même pour ceux qui ne connaissent pas… dès les premières pages, on est littéralement hypnotisé ! Bravo ! » (Camille)

« C’est vraiment magnifique ! Ton livre est magnifique. Je l’ai lu d’une traite… » (Loulou)

C’est un roman envoûtant qui, malgré quelques passages cruels et poignants, vous entraîne dans un univers d’aventures rocambolesques mais toujours possibles dans cette corne de l’Afrique. Avec un amour improbable, un désir de découvertes des autres et de l’Afrique profonde, l’auteur sait nous conter cette féérie romanesque, philosophique et poétique. Une histoire qui dépeint cependant une rude réalité. » (Émile)

« C’est très impressionnant ! C’est le premier roman que je comprends comme ça. C’est facile à comprendre pour moi qui ne suis pas bon en littérature. C’est pareil pour mon grand-frère qui vient de finir de le lire. » (Ali)

« J’ai lu ton roman « Le tourne-oreille ». J’ai beaucoup aimé. Il est vraiment très intéressant. Surtout les paroles d’amour. Je me suis demandé comment on pouvait écrire de si belles choses. Tellement belles que je les ai lues à ma femme. Et la vie des gens là-bas, c’est très bien raconté. La guerre, les rapports avec les puissances coloniales, tout ça, ça s’est vraiment passé ? Et ces personnages, tu les as vraiment connus ? Au-début j’ai eu quelques hésitations, puis j’ai été accroché et je n’ai pas pu lâcher ton livre… Oui, c’est très bien… et très bien écrit ! » (Gérard)

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre où on plonge dans le Djibouti de 1977. Si la romance s’écarte parfois de l’Histoire, certaines scenes sont pourtant tirées de la réalité. Les sentiments des personnages sont plus vrais que nature, et pas une seconde on ne doute que tout aurait bien pu se passer ainsi il y a 40 ans. Bravo pour cette belle histoire et ce regard nouveau sur Djibouti ! (François)

Mes procès-verbaux

La couverture

Genre littéraire

Éphéméride

Le titre

Chaque jour, nous créons des phrases qui ont le poids de la sagesse ou de la folie.

Dédicace

À Marie, ma belle-fille

Photo de couverture

Photo de l’auteur, un nomade descendant de la forêt du Day vers le village d’Ardo

Présentation

Cet éphéméride présente deux phrases pour chaque jour de l’année. La première est un avis ou un sentiment personnel, la seconde précise ce que j’aime et demande au lecteur s’il est d’accord ou pas…

J’aime bien l’idée que ce livre puisse être interactif.

Vidéo

Extraits

« 13 janvier
Il y a ceux qui ne voient rien, ceux qui voient bien et ceux qui voient loin…
J’aime craquer et me requinquer. Et toi ?
14 janvier
Un enfant du désert est aussi important qu’un autre de la capitale.
J’aime la caresse du premier regard. Et toi ?
15 janvier
Parler de la pluie et du beau temps, ce n’est pas de la liberté d’expression.
J’aime perturber le fourmillement des fourmis. Et toi ? … »

Avis

Bien agréable éphéméride (anonyme)

Le porte-bouquet

La couverture

Genre littéraire

Nouvelles

Le titre

Le porte-bouquet (titre de l’une des nouvelles) est un bijou pouvant contenir des fleurs. Chaque être humain est un porte-bouquet !

Dédicace

À mon fils Thierry

Photo de couverture

Photo de couverture prise par l’auteur, la Tour de la Chaîne au Vieux Port de La Rochelle, en présence de Coralie et d’Alexis.

Présentation

Le porte-bouquet contient une trentaine de nouvelles. Une première partie rassemble des textes que j’ai écrits dans le cadre du Concours de la Nouvelle de Châtelaillon-Plage. La deuxième partie est composée de textes plus anciens mais toujours d’actualité. La troisième partie présente des textes plus récents sous forme de « prose-libre ». Ces nouvelles qui utilisent des genres différents (poésies, contes, correspondances, mémoires…), questionnent sur l’être-humain ambivalent, amoureux et violent, coupable et victime, casanier et aventurier, actif et passif… Une riche palette de sujets et de genres littéraires que seule la nouvelle peut offrir à tout écrivain !

Vidéo

Extrait

« Fuir ? Entrer dans la résistance ? C’est ce qu’avaient fait quelques-uns de ses amis. Dans l’entreprise, on manquait de personnel tandis que les effectifs du maquis grossissaient.

Il se sentait proche d’eux. Il aurait bien voulu les rejoindre, mais il y avait leur petit Jacques… On racontait que ces résistants étaient des têtes brulées et qu’ils montaient des opérations dangereuses auxquelles l’ennemi répondait par des représailles sur des innocents.

Edouard avait renoncé au maquis.

Le convoyeur du train spécial avait été estomaqué ! Comment était-ce possible ? Tous les requis, conduits à la gare de Pau, faisaient grise mine. Certains pleuraient. Les gendarmes les surveillaient, craignant un vent de panique et de désertion en masse. Et cette femme était venue en tenant dans ses bras un enfant de trois ans et en criant qu’elle voulait partir, elle aussi.

– Mais, Madame, vous n’êtes pas sur les listes… je ne peux pas vous faire monter…

Monsieur, j’exige de pouvoir suivre mon mari !

– Avec un enfant si jeune ? Vous n’allez pas prendre des congés payés, voyons… Soyez consciente… C’est une pure folie !

– Monsieur le convoyeur, si vous refusez, j’en parlerai au chef de la Kommandantur… je lui dirai que vous faites obstacle aux bons patriotes qui veulent aider le Grand Reich, avait-elle menti avec conviction.

L’homme avait pâli et avait laissé le passage à cette folle... »

Avis

Pas d’avis pour l’instant

Les murs-graphes

Couverture

Genre littéraire

Photos et poèmes

Le titre

« Mur-graphe » est un néologisme pour désigner toute oeuvre éphémère, peinte, collée, sculptée ou écrite sur n’importe quelle surface.

Dédicace

À Coralie, ma petite fille

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur, un dessin mural au Vieux Port de La Rochelle

Présentation

Les murs-graphes donnent la parole aux illustrateurs de l’éphémère. Ils traduisent ce que nous sommes, ce que nous ressentons et les instants fugaces que nous vivons. Les questions récurrentes qui sont posées sont celles de l’appartenance de l’œuvre et de la propriété de l’existence. L’œuvre éphémère est-elle la propriété de l’artiste ? du spectateur ? du passant ? de ceux qui l’effacent ? de ceux qui l’inspirent ? Chaque chose qui existe appartient-elle à quelqu’un ? Une vague, une étoile, un microbe, un grain de sable, un être humain, ont-ils des propriétaires ? s

Video

Extrait

Ils sont nombreux les artistes
aux œuvres éphémères
qui font parler les rues grises
et les places délabrées.
Ils sont silencieux et cachés,
mais leur lumière
perce les regards hagards
des passants lassés.
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Je signe
Mes insignes
Sur l’indigne
Mur du désespoir
Et je graphe
Mon paraphe
Comme épitaphe
D’un jour noir.

Avis

Un livre à part, qui mêle deux mondes que je croyais distants qui ont pourtant beaucoup en commun : les arts du graff et de la poésie. Les photos sont superbes et envoutantes, les poèmes leur donnent une voix, engagée et pleine d’émotion. Bravo ! (François)

Très vivant et moderne, ce mélange d’Art de la rue et de poèmes.Les mots dansent devant nos yeux qui vont de l’un à l’autre. (Marie-France)

Mes oiseaux-lyres

Couverture

Genre littéraire

Photos, portraits

Le titre

Je regarde chacun de ces 200 portraits comme s’il s’agissait d’un magnifique oiseau-lyre : esthétique et émouvant !

Dédicace

À Céline Weber

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur, fillette du village d’Ardo (Djibouti)

Présentation

Mes oiseaux-lyres est un recueil de portraits en noir et blanc. Il raconte les rencontres que j’ai faites pendant 5 ans, en France ou à Djibouti. Toutes les photos sont suivies de commentaires. Ils présentent les personnes que j’ai aimées, ou admirées, ou qui m’ont étonné.

Video

Extraits

2016 02 10 5 - copie

J’ai trouvé dans ce visage une clarté, une force et une majestueuse simplicité. Le personnage a les mêmes qualités.

Ardo 4

C’est le plus beau visage souriant qu’il m’ait été donné de rencontrer dans une rue. Un village coincé entre deux montagnes désertiques, des sentiers entre de pauvres maisons de pierre, mais une population magnifique.

Luc

Quatre ans depuis la dernière photo… Je le reconnais à peine. Dans ce visage attachant, le sourire est toujours aussi généreux avec, toutefois, une pointe de réserve.

isabelle H

Par réflexe, on se méfie de l’objectif. Ce n’est pas la photo qui est dangereuse, c’est l’utilisation qui peut en être faite. Comment ne pas aimer ce sourire éclatant ?

Mila 2

La photo est une intrusion : les enfants y répondent souvent par des grimaces. Et quand le vent s’en mêle, il faut un déclic rapide pour prendre un cliché qui sera finalement accepté par le modèle lui-même.

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L’adolescence est une force immense. L’espoir et la nouveauté laissent entendre de magnifiques sourires et des mots secrets.

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La sérénité semble être une soumission, l’acceptation d’une vie douloureuse. Mais ici, l’on sait que la force est immense, le courage puissant et quotidien.

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Visage de bronze. De princesse cachée, humble. Sous les yeux clos, il n’y a pas de soumission. Juste une habitude, une loi coutumière.

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Son mari m’avait invité dans sa maison. Cette très jeune maman m’a accueilli avec une immense générosité et une confiance absolue. Les rêves qu’elle fait, simples et essentiels pour nous Européens, sont des chimères pour elle.

2016 02 11 49

Le photographe est photographié et s’en amuse. Le cliché raconte le naturel et la simplicité d’un personnage qui aime les découvertes, l’aventure et les relations humaines.

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Sourire lumineux et force paisible, qui démontrent la confiance et les espoirs les plus téméraires.

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Pour les mariages, mais aussi pour honorer un invité, les femmes afars se parent de bijoux et de tissus rutilants. Le contraste est immense entre la richesse de ces parures et les vêtements du quotidien.

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Je prenais en photo son père, elle est entrée soudainement en poussant le voile de l’entrée, elle s’est posée une seconde pour nous voir et j’ai déclenché par réflexe.

 
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Son sourire éblouissant marque une grande détermination et une large hauteur de vue. Elle partage volontiers ses espoirs pour créer une communauté de pensée.

Avis

Un très beau livre. Des photos réussies et des textes qui ouvrent sur les pensées du photographe au moment d’appuyer sur le déclencheur. Tout cela raconte une histoire personnelle, que l’on soupçonne très belle et que l’on aimerai découvrir en détails.Merci ! (François)

Le compte-tours

Couverture

le compte-tours

Genre littéraire

Poésie

Le titre

Le compte-tours de mes poèmes m’a permis de mieux comprendre la force et la qualité de mes sentiments.

Dédicace

À ma fille Florence

Photo de couverture

Bord de mer à Folkestone (Angleterre). Photo prise par l’auteur.

Présentation

Le compte-tours est un recueil de poèmes qui parlent de l’amour, de l’absence, du quotidien, des événements importants, des espoirs et des déceptions, des joies simples mais aussi des rêves fous, révoltés ou fantasmés.

Jeux avec les mots, les sons et les images pour décrire une intimité qui peut ressembler à celle de chacun d’entre nous.

Extrait

Petite !
Petite,
Tu te tais
S’il te plait !
Laisse parler les grands
Et leurs grands sentiments.
Je jouais à la guerre
Sur ce sol qui est le mien
Et mon grand cimetière
Est plein de margoulins
J’ai haché au canon
Des nazis désarmés
On ne peut pas aimer
Ceux qui n’ont rien de bon
Je cherchais l’aventure
En pays vietnamien
La vie était bien dure
Avec ces margoulins
J’ai tant lancé de bombes
Sur les Viets engloutis
Que je n’ai vu depuis
De pareilles hécatombes.
Quand j’ai pris connaissance
Du désert algérien
Je tirais en confiance
Sur tous les margoulins
Je lançais des obus
Aux Fellagas cachés
Qui voulaient me torcher
D’un coup de pied au cul.
Je battais la semelle
Sur le sol parisien
Et je cherchais querelle
A tous les margoulins
Je lançais des cailloux
Aux flics empanachés
Qui voulaient attacher
Une corde à mon cou.
Petite,
Tu te tais
S’il te plait !
C’est bien quand on est grand :
On se tue tout le temps.
Même en ce jour encor
Parler ne sert à rien
Il faut frapper plus fort
Tuer les margoulins
Les noirs et les pédés
Et tous les étrangers
Et même pour changer
On peut se suicider…

Avis

A venir…

L’effet-tunnel

Couverture

Genre littéraire

Théâtre, tragi-comédie

Le titre

L’effet-tunnel consiste, pour un objet, à dépasser ses capacités en n’étant pas limité par ses qualités énergétiques habituelles.

Dédicace

À mon fils Cyril

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur à l’intérieur de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne)

Présentation

L’effet-tunnel est une pièce de théâtre.

Les hommes ont été enfermés dans un monde souterrain. Le pouvoir les oppresse. Dans les moments douloureux, ressurgit le vague souvenir d’un monde supérieur. Malgré les violences des autorités et la passivité de la majorité, le désir de quelques personnes va provoquer une rébellion pleine d’optimisme, capable de supporter les pires souffrances et les plus cruelles humiliations.

Video

à venir

Extrait

Eva

Non, non ! Je te le jure, cinq analyses sur cinq cents sont fausses. Nous ne sommes pas suffisamment informées, nous les femmes, des problèmes majeurs de notre société. Après cela, comment veux-tu que nous puissions attraper des maladies ? Quels sont les microbes qui traînent dans nos tunnels ? Personne n’en sait rien. Quelles sont les bactéries les plus nocives pour notre bio-temporalité ? Cet affichage n’est pas fichu de nous renseigner. Bientôt, je te le dis, si ça continue, il n’y aura plus personne dans ce trou qui pourra choisir sa maladie !

Linda

C’est vrai que les scientifiques nous pourrissent la vie avec leurs préventions, leurs précautions, leurs assurances et tout leur bazar. On ne sait plus comment tomber malade. Tout devient dangereux. Je me demande même si tu n’es pas en train de me contaminer avec ta bonne santé… si tu n’es pas en train de m’envoyer des anticorps protecteurs, pour m’éviter de développer les quelques germes infectieux que j’ai réussi à dénicher. Pas de maladie, pas de tranquillité dans la vie… J’en ai marre de leur slogan : « Que vos peurs s’endorment, vous avez la forme ! » Si je pouvais toucher mon chômage maladie, moi ça me suffirait…

Eva

Moi, j’hésite. Je ne suis qu’à 65% d’invalidité. Il me manque dix points pour pouvoir quitter l’entreprise. Il faudrait qu’un bon copain me transmette un petit virus supplémentaire et ce serait bon…

Avis

A venir…

Les vives-eaux

La couverture

Genre littéraire

Nouvelles

Le titre

Les vives-eaux sont alimentées par les orages, les crues, les résurgences et toutes les marées l’enfance.

Dédicace

À mon frère Michel

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur, sur les lieux de son enfance, l’Adour à Larrivière Saint-Savin (Landes)

Présentation

Dans Les vives-eaux, le lecteur va trouver un éventail de nouvelles bien différentes. Des souvenirs de mon enfance aux expériences sportives, du conte au récit historique, on rencontre des personnages qui permettent de mieux comprendre ce monde en évolution. Chacune de ces nouvelles éclaire à sa façon un pan de la Réalité et de ma philosophie. Un vieil homme explique : « Il faudra un jour comprendre que l’on a besoin de bâtir. Mais pour bâtir, il faut la paix, accepter de regarder les autres, ne pas suivre celui qui paraît le plus fort et écouter celui qui parle juste. »

Video

Extrait

Moi, je tiens à mon image, à mon rang et à ma place.  Je ne fais ni une, ni deux : de ma main valide je renvoie l’ascenseur, mais pas sur l’épaule…en pleine gueule, surtout que sur la sienne il y avait de la place.

Et pas la peine d’insister pour que je regrette mon geste ! Je le dis tout net : je suis capable de comprendre sans qu’on me fiche des coups. Les profs, eux, sont un peu plus évolués puisqu’ils ne tabassent plus. Ils ont gagné au change parce qu’en matière de sadisme, il est préférable de distiller la punition.Qui n’imaginerait pas la suite ?

Le surveillant, chose extraordinaire, passait par-là. Pour une fois, il ne piquait pas de roupillon en faisant semblant de lire un condensé de Spinoza, vu que Spinoza dans le texte, c’est pas tordant. Il regarde vers moi, il ne voit que moi, je suis seul à exister dans son monde. Navrant de simplicité !J’écope de trois heures de retenue. Je me retiens à peine. Il représente l’autorité. Je me concentre davantage sur mon épaule endolorie et sur ma main où se promènent des millions de fourmis.

Mais voilà l’instant pernicieux qui se profile à l’horizon de ma vie. Le pion s’approche, tourne les pages de mon livre de maths, et crie dans mon oreille comme dans une caverne :

– Et en plus, ça, c’est à faire pour ce soir !

Il n’a pas bien regardé ! Dans cette page, il y a plus de problèmes que dans tout le reste du livre. Et les plus corsés. Il me prend pour Einstein et Oppenheimer réunis ?

Avis

« Merci pour ces nouvelles, ces « morceaux choisis » de ta vie et de tes passions » (Anonyme)

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