Les murs-graphes

Couverture

Genre littéraire

Photos et poèmes

Le titre

« Mur-graphe » est un néologisme pour désigner toute oeuvre éphémère, peinte, collée, sculptée ou écrite sur n’importe quelle surface.

Dédicace

À Coralie, ma petite fille

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur, un dessin mural au Vieux Port de La Rochelle

Présentation

Les murs-graphes donnent la parole aux illustrateurs de l’éphémère. Ils traduisent ce que nous sommes, ce que nous ressentons et les instants fugaces que nous vivons. Les questions récurrentes qui sont posées sont celles de l’appartenance de l’œuvre et de la propriété de l’existence. L’œuvre éphémère est-elle la propriété de l’artiste ? du spectateur ? du passant ? de ceux qui l’effacent ? de ceux qui l’inspirent ? Chaque chose qui existe appartient-elle à quelqu’un ? Une vague, une étoile, un microbe, un grain de sable, un être humain, ont-ils des propriétaires ? s

Video

Extrait

Ils sont nombreux les artistes
aux œuvres éphémères
qui font parler les rues grises
et les places délabrées.
Ils sont silencieux et cachés,
mais leur lumière
perce les regards hagards
des passants lassés.
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Je signe
Mes insignes
Sur l’indigne
Mur du désespoir
Et je graphe
Mon paraphe
Comme épitaphe
D’un jour noir.

Avis

Un livre à part, qui mêle deux mondes que je croyais distants qui ont pourtant beaucoup en commun : les arts du graff et de la poésie. Les photos sont superbes et envoutantes, les poèmes leur donnent une voix, engagée et pleine d’émotion. Bravo ! (François)

Très vivant et moderne, ce mélange d’Art de la rue et de poèmes.Les mots dansent devant nos yeux qui vont de l’un à l’autre. (Marie-France)

Mes oiseaux-lyres

Couverture

Genre littéraire

Photos, portraits

Le titre

Je regarde chacun de ces 200 portraits comme s’il s’agissait d’un magnifique oiseau-lyre : esthétique et émouvant !

Dédicace

À Céline Weber

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur, fillette du village d’Ardo (Djibouti)

Présentation

Mes oiseaux-lyres est un recueil de portraits en noir et blanc. Il raconte les rencontres que j’ai faites pendant 5 ans, en France ou à Djibouti. Toutes les photos sont suivies de commentaires. Ils présentent les personnes que j’ai aimées, ou admirées, ou qui m’ont étonné.

Video

Extraits

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J’ai trouvé dans ce visage une clarté, une force et une majestueuse simplicité. Le personnage a les mêmes qualités.

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C’est le plus beau visage souriant qu’il m’ait été donné de rencontrer dans une rue. Un village coincé entre deux montagnes désertiques, des sentiers entre de pauvres maisons de pierre, mais une population magnifique.

Luc

Quatre ans depuis la dernière photo… Je le reconnais à peine. Dans ce visage attachant, le sourire est toujours aussi généreux avec, toutefois, une pointe de réserve.

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Par réflexe, on se méfie de l’objectif. Ce n’est pas la photo qui est dangereuse, c’est l’utilisation qui peut en être faite. Comment ne pas aimer ce sourire éclatant ?

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La photo est une intrusion : les enfants y répondent souvent par des grimaces. Et quand le vent s’en mêle, il faut un déclic rapide pour prendre un cliché qui sera finalement accepté par le modèle lui-même.

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L’adolescence est une force immense. L’espoir et la nouveauté laissent entendre de magnifiques sourires et des mots secrets.

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La sérénité semble être une soumission, l’acceptation d’une vie douloureuse. Mais ici, l’on sait que la force est immense, le courage puissant et quotidien.

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Visage de bronze. De princesse cachée, humble. Sous les yeux clos, il n’y a pas de soumission. Juste une habitude, une loi coutumière.

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Son mari m’avait invité dans sa maison. Cette très jeune maman m’a accueilli avec une immense générosité et une confiance absolue. Les rêves qu’elle fait, simples et essentiels pour nous Européens, sont des chimères pour elle.

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Le photographe est photographié et s’en amuse. Le cliché raconte le naturel et la simplicité d’un personnage qui aime les découvertes, l’aventure et les relations humaines.

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Sourire lumineux et force paisible, qui démontrent la confiance et les espoirs les plus téméraires.

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Pour les mariages, mais aussi pour honorer un invité, les femmes afars se parent de bijoux et de tissus rutilants. Le contraste est immense entre la richesse de ces parures et les vêtements du quotidien.

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Je prenais en photo son père, elle est entrée soudainement en poussant le voile de l’entrée, elle s’est posée une seconde pour nous voir et j’ai déclenché par réflexe.

 
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Son sourire éblouissant marque une grande détermination et une large hauteur de vue. Elle partage volontiers ses espoirs pour créer une communauté de pensée.

Avis

Un très beau livre. Des photos réussies et des textes qui ouvrent sur les pensées du photographe au moment d’appuyer sur le déclencheur. Tout cela raconte une histoire personnelle, que l’on soupçonne très belle et que l’on aimerai découvrir en détails.Merci ! (François)

Le compte-tours

Couverture

le compte-tours

Genre littéraire

Poésie

Le titre

Le compte-tours de mes poèmes m’a permis de mieux comprendre la force et la qualité de mes sentiments.

Dédicace

À ma fille Florence

Photo de couverture

Bord de mer à Folkestone (Angleterre). Photo prise par l’auteur.

Présentation

Le compte-tours est un recueil de poèmes qui parlent de l’amour, de l’absence, du quotidien, des événements importants, des espoirs et des déceptions, des joies simples mais aussi des rêves fous, révoltés ou fantasmés.

Jeux avec les mots, les sons et les images pour décrire une intimité qui peut ressembler à celle de chacun d’entre nous.

Extrait

Petite !
Petite,
Tu te tais
S’il te plait !
Laisse parler les grands
Et leurs grands sentiments.
Je jouais à la guerre
Sur ce sol qui est le mien
Et mon grand cimetière
Est plein de margoulins
J’ai haché au canon
Des nazis désarmés
On ne peut pas aimer
Ceux qui n’ont rien de bon
Je cherchais l’aventure
En pays vietnamien
La vie était bien dure
Avec ces margoulins
J’ai tant lancé de bombes
Sur les Viets engloutis
Que je n’ai vu depuis
De pareilles hécatombes.
Quand j’ai pris connaissance
Du désert algérien
Je tirais en confiance
Sur tous les margoulins
Je lançais des obus
Aux Fellagas cachés
Qui voulaient me torcher
D’un coup de pied au cul.
Je battais la semelle
Sur le sol parisien
Et je cherchais querelle
A tous les margoulins
Je lançais des cailloux
Aux flics empanachés
Qui voulaient attacher
Une corde à mon cou.
Petite,
Tu te tais
S’il te plait !
C’est bien quand on est grand :
On se tue tout le temps.
Même en ce jour encor
Parler ne sert à rien
Il faut frapper plus fort
Tuer les margoulins
Les noirs et les pédés
Et tous les étrangers
Et même pour changer
On peut se suicider…

Avis

A venir…

L’effet-tunnel

Couverture

Genre littéraire

Théâtre, tragi-comédie

Le titre

L’effet-tunnel consiste, pour un objet, à dépasser ses capacités en n’étant pas limité par ses qualités énergétiques habituelles.

Dédicace

À mon fils Cyril

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur à l’intérieur de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne)

Présentation

L’effet-tunnel est une pièce de théâtre.

Les hommes ont été enfermés dans un monde souterrain. Le pouvoir les oppresse. Dans les moments douloureux, ressurgit le vague souvenir d’un monde supérieur. Malgré les violences des autorités et la passivité de la majorité, le désir de quelques personnes va provoquer une rébellion pleine d’optimisme, capable de supporter les pires souffrances et les plus cruelles humiliations.

Video

à venir

Extrait

Eva

Non, non ! Je te le jure, cinq analyses sur cinq cents sont fausses. Nous ne sommes pas suffisamment informées, nous les femmes, des problèmes majeurs de notre société. Après cela, comment veux-tu que nous puissions attraper des maladies ? Quels sont les microbes qui traînent dans nos tunnels ? Personne n’en sait rien. Quelles sont les bactéries les plus nocives pour notre bio-temporalité ? Cet affichage n’est pas fichu de nous renseigner. Bientôt, je te le dis, si ça continue, il n’y aura plus personne dans ce trou qui pourra choisir sa maladie !

Linda

C’est vrai que les scientifiques nous pourrissent la vie avec leurs préventions, leurs précautions, leurs assurances et tout leur bazar. On ne sait plus comment tomber malade. Tout devient dangereux. Je me demande même si tu n’es pas en train de me contaminer avec ta bonne santé… si tu n’es pas en train de m’envoyer des anticorps protecteurs, pour m’éviter de développer les quelques germes infectieux que j’ai réussi à dénicher. Pas de maladie, pas de tranquillité dans la vie… J’en ai marre de leur slogan : « Que vos peurs s’endorment, vous avez la forme ! » Si je pouvais toucher mon chômage maladie, moi ça me suffirait…

Eva

Moi, j’hésite. Je ne suis qu’à 65% d’invalidité. Il me manque dix points pour pouvoir quitter l’entreprise. Il faudrait qu’un bon copain me transmette un petit virus supplémentaire et ce serait bon…

Avis

A venir…

Les vives-eaux

La couverture

Genre littéraire

Nouvelles

Le titre

Les vives-eaux sont alimentées par les orages, les crues, les résurgences et toutes les marées l’enfance.

Dédicace

À mon frère Michel

Photo de couverture

Photo prise par l’auteur, sur les lieux de son enfance, l’Adour à Larrivière Saint-Savin (Landes)

Présentation

Dans Les vives-eaux, le lecteur va trouver un éventail de nouvelles bien différentes. Des souvenirs de mon enfance aux expériences sportives, du conte au récit historique, on rencontre des personnages qui permettent de mieux comprendre ce monde en évolution. Chacune de ces nouvelles éclaire à sa façon un pan de la Réalité et de ma philosophie. Un vieil homme explique : « Il faudra un jour comprendre que l’on a besoin de bâtir. Mais pour bâtir, il faut la paix, accepter de regarder les autres, ne pas suivre celui qui paraît le plus fort et écouter celui qui parle juste. »

Video

Extrait

Moi, je tiens à mon image, à mon rang et à ma place.  Je ne fais ni une, ni deux : de ma main valide je renvoie l’ascenseur, mais pas sur l’épaule…en pleine gueule, surtout que sur la sienne il y avait de la place.

Et pas la peine d’insister pour que je regrette mon geste ! Je le dis tout net : je suis capable de comprendre sans qu’on me fiche des coups. Les profs, eux, sont un peu plus évolués puisqu’ils ne tabassent plus. Ils ont gagné au change parce qu’en matière de sadisme, il est préférable de distiller la punition.Qui n’imaginerait pas la suite ?

Le surveillant, chose extraordinaire, passait par-là. Pour une fois, il ne piquait pas de roupillon en faisant semblant de lire un condensé de Spinoza, vu que Spinoza dans le texte, c’est pas tordant. Il regarde vers moi, il ne voit que moi, je suis seul à exister dans son monde. Navrant de simplicité !J’écope de trois heures de retenue. Je me retiens à peine. Il représente l’autorité. Je me concentre davantage sur mon épaule endolorie et sur ma main où se promènent des millions de fourmis.

Mais voilà l’instant pernicieux qui se profile à l’horizon de ma vie. Le pion s’approche, tourne les pages de mon livre de maths, et crie dans mon oreille comme dans une caverne :

– Et en plus, ça, c’est à faire pour ce soir !

Il n’a pas bien regardé ! Dans cette page, il y a plus de problèmes que dans tout le reste du livre. Et les plus corsés. Il me prend pour Einstein et Oppenheimer réunis ?

Avis

« Merci pour ces nouvelles, ces « morceaux choisis » de ta vie et de tes passions » (Anonyme)

Le passe-boules

La couverture

Genre littéraire

Poésie

Titre

Comme au jeu du passe-boules, les poèmes essaient de pénétrer l’émotion ou l’idée du moment.

Dédicace

À Marie-France, mon épouse

Photo de couverture

Peinture acrylique de VAUTOR

Présentation

Le passe-boules est un recueil de poèmes qui ont jalonné et décrit toute une adolescence. Le manque de liberté, les déceptions amoureuses, les élans fulgurants et les aspirations les plus profondes, les prises de conscience et les découvertes marquantes sont autant de boules qui tombent dans les trous que sont les jours de notre vie.

Extrait

Pendule

Ombre fugitive et lancinante
Le Soleil d’or claque les secondes
Orchestre l’horloge bleue qui chante
Conduit doucement les heures rondes
Et poursuit son chemin vagabond
Saluant l’orient et l’occident
Franchissant les vides noirs d’un bond
De l’aube grise au jour décadent
Chronos rythmera toute ma vie
Par le va-et-vient du vieux pendule
Et sa danse jamais assouvie
M’entraînera durant des années
Vers Rien dont je suis l’ardent émule
Moi qui me ris des fois surannées

Avis

Oui, ce sont des poèmes ! Mais la vie est là, simple, complexe, difficile, amusante, violente. On reconnaît la patte de l’auteur, ses jeux de mots, ses jeux de rimes. Il nous emporte dans son monde et le nôtre. (Mifa)

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